CHU Teh-Chun est doué et il aime alors tellement le basket qu’il songe même à entrer dans une école spécialisée dans le sport afin de devenir athlète professionnel.

Mais son père saura lui expliquer que si l’on peut certes évoluer dans le sport tant qu’on est jeune, ce n’est plus possible dès qu’on prend de l’âge, que cette carrière que Teh-Chun aimerait embrasser serait bien trop courte, alors qu’en peinture il a aussi du potentiel et pourra progresser toute sa vie.

CHU Teh-Chun passe l’examen d’entrée de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Hangzhou à l’âge de 15 ans. Lors de ses années d’études, il disait : « Ma main gauche est particulièrement capable, elle était douée au basket et aussi très efficace pour préparer de l’encre. J’avais appris qu’il fallait préparer l’encre alors qu’il n’y avait pas assez de lumière afin de pouvoir commencer à peindre dès qu’il faisait jour ». Afin que son encre soit prête pour ses cours de peintures classiques chinoises, CHU commençait à la préparer dès le matin. Il frottait le bâton d’encre sur la pierre à encre de sa main gauche et ce pour préserver la droite avec laquelle il allait peindre.